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  • Systèmes
-- RESSOURCES NATURELLES ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Niveau de changement du cumul pluviométrique saisonnier (%)
Produit Valeur (%) Tendance
Non renseigné
Voir tout
Niveau de changement de la vitesse moyenne du vents (à 10 m)
# Pays Valeur (%) Tendance
1 BENIN--
2 BURKINA FASO--
3 CABO VERDE--
4 COTE D'IVOIRE--
5 GAMBIA--
6 GHANA--
7 GUINEE--
8 GUINEE BISSAU--
9 LIBERIA--
10 MALI--
11 MAURTANIE--
12 NIGER--
13 NIGERIA--
14 SENEGAL--
15 SIERRA LEONE--
16 TCHAD--
17 TOGO--
Niveau de changement de la vitesse moyenne du vents (à 10 m)

Legende:
valeur min
valeur moy
valeur max

Objectifs

La combinaison de ces deux notions permet, dans l'espace et à un pas temps précis, d'identifier les modifications subies par le milieu. Cette résultante peut être une tendance au reverdissement (amélioration de la couverture végétale) ou à la désertification compte tenu des activités humaines et ou le changement climatique actuel. Ces deux notions reverdissement/désertification, une fois mises en valeur font l'objet de mises à l'échelle pour d'un côté prôner les bonnes pratiques et de l'autre attirer l'attention des responsables sur la nécessité de bannir certaines pratiques néfastes pour le maintien des écosystèmes. L'approche mise en place par le CILSS permet de se rendre compte de l'état des ressources naturelles dans l'espace CILSS/CEDEAO et conséquemment la façon dont elles sont gérées. Car là où elles sont bien gérées, c'est un gage d'une bonne production, voire une bonne sécurité alimentaire. En plus dans certains espaces dégradés par le fait des érosions éoliennes, hydriques ou à cause des pratiques culturales, l'outil mis en place permet de les ressortir aisément pour que des actions (biologiques et ou physiques) idoines soient entreprises pour restaurer les ressources naturelles. ces ressources indispensables aux productions agro sylvo pastorales dont notamment les terres, les ressources en eau (eau de surface, eau de pluie, etc..) et les forêts. En effet pour produire, un exploitant agricole a besoin de terres dont la qualité lui permet de rentabiliser son investissement avec des niveaux de rendements satisfaisants.

Comment le suivi de la GRN se fait:
  • Niveau CILSS/CEDEAO
  • Des produits cartographiques sur l'occupation et l'utilisation des sols avec 2 km de résolution Les produits de 1974, 2000 et 2010 sont disponibles et permettent d'apprécier les changements par classe d'occupation et utilisation des sols durant toute cette période.
  • Niveau Pays
  • Des produits cartographiques sur l'occupation et l'utilisation des sols à l'échelle de 1 Km. A l'image du niveau régional, les points focaux des pays ont élaboré des produits similaires pour leur pays afin de conduire les mêmes traitements. Ces derniers ressortent l'évolution des superficies par classe d'occupation/occupation des sols pour alimenter ainsi les statistiques dans le domaine. Cette réalité permet de rendre compte de la façon dont les ressources naturelles sont gérées.

  • Niveau le plus opérationnel (commune)
  • Utilisation de l'outil Collect-Earth pour établir (i) des cartes d'occupation et utilisation des sols à une échelle qui va de 30 m à 500 m au maximum en complément de ce qui se fait aux niveaux Régionale et Etatique et enfin (ii) des statistiques sur le suivant du couvert végétal notamment l'évolution du nombre moyen d'arbres et arbustes par communes ou toutes autres zones écologiques suivies. D'autres indicateurs pour le suivi du couvert végétal (NDVI), les ressources en eau (NDWI, SWB) sont régulièrement renseignés pour compléter la gamme des autres déjà suivis. Le dispositif de suivi tel que décrit ici jouera sans nul doute un rôle prépondérant pour rendre compte de l'état des ressources naturelles donc des écosystèmes qui sont nécessaires pour la production agricole.

    Il existe une forte corrélation entre la gestion des ressources naturelle et la sécurité alimentaire qui a trois dimensions :

  • la disponibilité alimentaire ;
  • l’accessibilité alimentaire ;
  • et l’utilisation.
  • En effet, Dans le domaine de la sécurité alimentaire, la notion de disponibilité alimentaire concerne l’ensemble des ressources alimentaires produites, en stock ou importées pour une période de référence. Parmi les facteurs affectant cette composante il y’a : la mauvaise pluviométrie, la dégradation des sols, l’utilisation insuffisante d’engrais minérale et organique, le sous équipement des exploitations, la surexploitation des champs, le surpâturage, l’insuffisance de formations techniques. Par ailleurs, la qualité des Ressources Naturelles Influence des techniques de production agricole sur la disponibilité et garantir leur sécurité alimentaire. Enfin, des techniques de production inadéquates et non durables peuvent contribuer à la dégradation des ressources naturelles, notamment les terres entrainant leur perte de qualité et dégradation. Pour assurer une sécurité alimentaire durable des populations ouest africaines, ECOAGRIS doit de se donner les moyens et outils nécessaires pour disposer des données qualitatives et quantitatives sur l’état et le niveau des ressources naturelles.

    Concepts et définitions

  • Gestion: l'action sur les ressources naturelles sera ici envisagée dans l'optique de leur valorisation dynamique pour le développement humain et économique et non pas dans une optique de protection-conservation (défensive).
  • Ressources naturelles: définition de dictionnaires: ensemble des potentialités d'un milieu physique et biologique (mais aussi ressource: moyen que l'on trouve pour se tirer d'embarras).
  • La dégradation des sols est définie comme un changement dans l'état de santé du sol qui entraîne une diminution de la capacité de l'écosystème à fournir des biens et services pour ses bénéficiaires. Les sols dégradés sont dans un état de santé tel qu'ils ne fournissent pas les biens et services habituels du sol dans son écosystème. (FAO).
  • L'érosion des sols est un terme commun qui est souvent confondu avec la dégradation des sols dans son ensemble, mais, qui en fait ne concerne que les pertes absolues de sol en termes de couche arable et d’éléments nutritifs. C'est l'effet le plus visible de la dégradation des sols, mais cela ne couvre pas l'ensemble de ses aspects. L'érosion des sols est un processus naturel dans les zones montagneuses, mais elle est souvent amplifiée par de mauvaises pratiques de gestion.
  • La dégradation des terres a une portée plus large que l’érosion des sols et la dégradation des sols ensemble parce qu'elle recouvre tous les changements négatifs dans la capacité de l'écosystème à fournir des biens et services (y compris les biens et services biologiques et l'eau et, - dans la vision de LADA - également les biens et services sociaux et économiques liés à la terre).
  • La désertification est un autre terme couramment utilisé pour (a) la dégradation des terres dans les zones arides et / ou (b) le changement irréversible de la terre jusqu’à un point tel qu'elle ne peut plus être récupérée pour son usage originel.
  • La prévention implique le recours à des mesures de conservation qui maintiennent en état les ressources naturelles productives ainsi que leur environnement.
  • L'atténuation est une intervention destinée à réduire la dégradation en cours. Cela arrive à un stade où la dégradation a déjà commencé. L'objectif principal est de stopper la dégradation et de commencer à améliorer les ressources et leurs fonctions. Les impacts de l'atténuation ont tendance à être perceptibles à court ou moyen terme : cela fournit alors une forte incitation à poursuivre les efforts. Le mot «atténuation» est aussi parfois utilisé pour décrire la réduction des impacts de la dégradation.
  • Une réhabilitation est nécessaire lorsque le terrain est déjà dégradé à un point tel que l'utilisation originelle n'est plus possible et que la terre est devenue pratiquement improductive. Dans ces cas-là, des investissements à long terme et souvent plus coûteux sont nécessaires pour voir le moindre impact.
  • La dégradation et l'amélioration des sols changent selon l'endroit et le temps en fonction de l'usage auquel le terrain est soumis et cela dépend aussi des objectifs différents, et parfois contradictoires, des parties prenantes.
  • La RNA est une pratique qui consiste à laisser au cours du défrichement (en saison sèche ou en saison des pluies) 1 à 3 rejets issus des souches des différents arbres et arbustes pour qu’ils poursuivent leur croissance.
  • L'occupation du sol désigne pour la FAO (1998) « la couverture (bio-) physique de la surface des terres émergées » et donc le type d'usage (ou de non-usage) fait des terres par l'Homme. La mosaïque paysagère est cartographiée en identifiant les types homogènes de milieux (ex : zones artificialisées, zones agricoles, forêts ou landes, zones humides, etc.
  • Aires protégées: les réserves naturelles intégrales, les parcs, les monuments nationaux, les réserves à but spécialisé et les zones de paysages protégés.
  • Les acquis du CILSS en matière de LCD/GRN


    Le CILSS a une expérience de plus de 30 ans dans les quatre domaines que sont la sécurité alimentaire, la coordination des politiques nationales en matière de LCD/GRN, de population et développement et le renforcement de capacités. Pour le cas spécifique de la LCD/GRN, les actions du CILSS et de ses partenaires au cours des 30 dernières années passées ont induit des changements dans les orientations, l’organisation, les moyens techniques et les résultats de la gestion des ressources naturelles au Sahel. Même si au plan physique les résultats de la GRN/LCD restent en deçà des espérances, de bonnes bases ont été jetées. Les acquis et expériences en matière de LCD/GRN qui seront exposés dans cette partie concernent les interventions du système CILSS des six dernières années.


    Le CILSS a apporté des appuis techniques et financiers aux pays membres dans leurs politiques et stratégies de LCD/GRN. Ces appuis multiformes ont permis les acquis suivants :


    Le CILSS a apporté des appuis techniques et financiers aux pays membres dans leurs politiques et stratégies de LCD/GRN. Ces appuis multiformes ont permis les acquis suivants :


  • Une évolution du rôle des Etats vers des fonctions d’orientation, d’appui, de contrôle et de régulation ;
  • Une adhésion générale des acteurs aux principes de démocratisation et de bonne gouvernance (décentralisation, déconcentration, responsabilisation et transparence) ;
  • Un plus grand souci d’orientation et de mise en cohérence des politiques, d’harmonisation des approches, de suivi et de capitalisation des expériences à travers la mise en place de mécanismes et de structures tels que les Organes Nationaux de Coordination de la CCD (le Conseil National pour l’Environnement et le développement Durable (CONEDD) au Burkina Faso, le Conseil National pour l’Environnement et le Développement Durable (CNEDD) au Niger, le Conseil supérieur de l’environnement et des ressources naturelles (CONSERE) au Sénégal, le Comité sous-régional de coordination du programme d’action sous-régional de lutte contre la désertification en Afrique de l’Ouest (CSRC), aide à l’élaboration des rapports nationaux et des rapports sous régionaux sur l’état de la LCD, etc.
  • L’existence de 13 Programmes d’Action Nationaux de Lutte contre la Désertification sur 17 pays (Afrique de l’Ouest) ;
  • L’élaboration et appui à la mise en œuvre du Programme d’Action sous Régional de lutte contre la désertification en Afrique de l’Ouest (PASR/AO) ;
  • Une plus grande adaptabilité des pays à la mobilisation des ressources financières complémentaires pour la mise en œuvre des PAN/LCD ;
  • La mise en œuvre des micro-projets de LCD/RP par les programmes IREMLCD et le Fonds Italie ;
  • La validation technique et mise en œuvre des stratégies nationales en énergie domestique (SED) dans les pays CILSS grâce au PREDAS ;
  • La publication et la capitalisation des expériences et bonnes pratiques en matière de gestion des énergies domestiques ;
  • La mise en œuvre d’un projet de relance de la production et diffusion massive de foyers améliorés au Mali et au Burkina Faso (financement Pays Bas) ;
  • La modification significative et dynamique des politiques et des législations afin de créer un environnement plus favorable à une gestion décentralisée et participative des RN ;

  • Sur le plan de la formation et information

    Le CILSS à travers le centre régional AGRHYMET a poursuivi la formation des spécialistes dans le domaine de la gestion des ressources naturelles. Ces formations (continues et de longues durées) ont permis de doter les pays de compétences dans divers domaines du développement. Le CRA a développé aussi au profit des pays des outils d’aide à la décision dans le domaine de la sécurité alimentaire et de la gestion des ressources naturelles. Quant à l’INSAH, les recherches menées au cours de ces dernières années à travers 4 programmes thématiques régionaux en matière de gestion de ressources naturelles, ont produit d’importants acquis en termes de résultats offrant des possibilités d’orientations de politiques agricoles et d’aide à la décision dans les investissements au Sahel. On peut citer entre autres, les recherches sur :

  • Les systèmes de production ;
  • Le palmier dattier ;
  • Le riz irrigué ;
  • Les contraintes Agro-climatiques ;
  • Les techniques de conservation des eaux ;
  • Population et développement ;
  • Sur le plan du renforcement du partenariat avec les autres Organisations Internationales ou Inter-Gouvernementales


    Le CILSS a développé et noué des rapports de collaboration avec des organisations régionales et internationales parmi lesquelles on peut citer : l’UEMOA, la CEDEAO, le PNUD, la FAO, le Mécanisme Mondial (MM), le Secrétariat de la CCD, l’UMA, l’OSS, etc. Ces collaborations portent sur l’harmonisation et sur la mise en synergie des politiques et programmes dans les domaines de la LCD/GRN et la sécurité alimentaire.